Chronologie

Quatre membres de l’association se préparent pour partir en mission de formation au Bénin du 27 octobre au 3 novembre 2013.

Cette formation en secours aquatiques est la suite de la mission de décembre 2012 au profit du (G.I.S.) groupe d’intervention Subaquatique basé à l’intérieur du marché international de Cotonou proche de la lagune.

Après deux ans d’efforts le dispensaire de Jacmel a ouvert ses portes à 8 heures ce matin, 14 h heure française. L’activité est relativement importante après 3 h de fonctionnement 30 personnes avaient reçues des soins.

C’est une belle réalisation de la part du collectif.

Nous remercions l’ensemble des bailleurs de fonds qui nous ont fait confiance.

Merci

Nous avons répondu à une sollicitation de l’association Amitié Coopération Franco Laotienne  ACFL qui œuvre depuis plus de 15 ans dans ce pays.
Cette mission avait pour objet :
Étude sur la faisabilité et la mise en place d’éventuelles missions de formations aux secours routiers et prise en charge des victimes de la route.
Notre expertise commence dans  l’une des  trois casernes des pompiers de Ventiane, le commandant nous a accueilli et nous a écoutés attentivement, celui-ci paraissait très intéressé par notre projet.
Il nous demande d’écrire une lettre de propositions de formations  à leur ministère de tutelle.
Ensuite, visite du  centre de secours. Le parc est assez récent, plusieurs fourgons sont encore rutilants et sont très peu utilisés, le nombre d’interventions est d’environ 25 départs par an et uniquement concernant de l’incendie, 25 interventions pour les visites officielles d’état.
Le nombre de pompiers est de 50, fonctionnant sur des roulements en 24h, par équipe de 12. A priori, très peu de manœuvres sont réalisées ce qui pourrait combler le manque d’expérience.
Notre 1er rendez-vous officiel avec le vice-ministre de la santé, le professeur Som Ock, est annulé car le ministre doit quitter la capitale. C’est son directeur de cabinet le Docteur Nao Boutta qui nous reçoit. Le projet attire toute son attention étant donné que le Laos a pris conscience de l’urgence des problématiques « secours routiers ». Cette entrevue est très courtois..
Nous rencontrons par la suite Monsieur Jean-Pierre Galant, 1er conseiller d’ambassade.
Visite en suite à la croix rouge française qui interviens seulement sur de la formation secourisme de la population en collaboration avec la Croix rouge Laotienne et Handicape International Belgique.
La croix rouge laotienne vient de faire l’acquisition d’une ambulance, celle-ci ne sera par opérationnelle rapidement car le personnel est peu formé et ne travaille que la journée.
Résultats :
Cette mission d’expertise a été nécessaire et nous a montré les faiblesses du système du secours à personne au Laos.
Des difficultés d’identification sont apparues au cours de l’évaluation :
1.      Pompiers
•         Nombres de casernes de pompiers  dans la ville de Ventiane non identifiés
•         Rôle non déterminé des pompiers hormis les interventions incendie
2.      Police
•         Intervient sur les accidents mais sont- ils acteurs sur les secours routiers ?
3.      Croix rouge française, laotienne et Handicap international belge
•         Formation en secourisme d’acteurs locaux de la croix laotienne et des populations
•         Obtention d’une ambulance depuis 2 semaines mais sans rôle particulier sur les accidents.
•         Un mail à été envoyé au directeur du projet de HIB à notre retour, sans réponse de leur part à ce jour.
4.      Hôpital principal de Vientiane
•         2 ambulances équipent cet établissement mais interviennent très peu sur la voie publique, assurant essentiellement des transferts.
CONCLUSIONS :
Malgré un  désir manifeste de l’état laotien de moderniser la sécurité civile dans son pays, de reconnaitre la sécurité routière comme causse nationale, rien n’est prévu pour créer une structure intervenant sur les accidents de la route.
Un financement d’environ 100 000 euros pourrait suffire pour mettre en place une organisation secours routiers dans la ville de Vientiane.
Aucune décision ne peut être prise, actuellement, sur la viabilité du projet.

BILAN VISITE JACMEL DU 02 AU 06 FEVRIER 2012

La mission a été effectuée par Claude Lett, président d’Aides Actions Internationales Pompiers  accompagné d’Eric JOUAN  médecin référent d’AAIP.

La mission avait pour but principal :

L   Le dépôt d’une demande de financement auprès de l’ambassade de France pour l’année 2012, concernant la partie formation du projet.

Et en but complémentaire :

S’assurer de l’état des travaux du dispensaire et planifier l’ouverture.

Arrivés à Port au Prince vers 17 h 30 le jeudi 2 nous effectuons comme d’habitude  un court passage à l’auberge de la Fraternité  (en fonction des liens que nous avons avec la Fondation Mérieux) et nous nous rendons ensuite à l’hôtel  pour la nuit.

Vendredi 3, tôt le matin, nous avons déposé à l’ambassade de France notre dossier de formation pour l’année 2012 accompagné d’une demande de financement de 45 000€. Ensuite départ vers 11 h à JACMEL.

Dans l’après midi, nous avons pu rencontrer longuement le Docteur DELOUCHES représentant le ministère de la santé haïtienne dans la région du Sud Est. Nous lui avons confirmé nos propositions concernant le personnel médical pour le dispensaire, à savoir : Nous nous engagerions à rembourser les frais financiers des personnels médicaux pendant une année et ces personnels médicaux pourraient être directement recrutés par le MSPP et être ainsi pérennises lors de la cession du dispensaire.  Il a compris notre démarche, et s’est engagé à nous donner une réponse rapidement. Il a également été ravi de sa visite sur le chantier.

 

En soirée arrivée de François et Jean-Pierre Couderc de Kayiti, nos partenaires dans la construction qui sont également sur JACMEL et qui vont nous faire visiter les différents bâtiments réalisés.

Le samedi matin nous avons eu le plaisir d’accueillir sur le site du dispensaire M. et Mme MERIEUX ainsi que M. Benoit MERIBEL directeur de la fondation Mérieux et également président bénévole d’Action Contre la Faim.  Nous les avons ensuite accompagnés pour leur visite à l’hôpital St Michel, ainsi que pour les visites des maisons de Kayiti construites par CROSE également constructeur du dispensaire.

Dimanche, retour sur Port au Prince à l’auberge de la Fraternité  qui vit depuis la veille un grand drame. En effet, une famille dont tous les enfants sont scolarisés à la Fraternité a perdu sa maison suite à un incendie et plusieurs enfants ont subi de graves brulures et particulièrement Roodlyne une petite fille de 8 ans.  Devant la gravité de ses blessures, elle a été transportée de suite dans un hôpital privé. Afin de la soigner, cet hôpital a demandé une somme de 800 € de suite sans présumer de la suite des soins. Devant la gravité de son état et le coût des soins Marie Catherine, la responsable de la Fraternité a réussi à la faire transférer vers un hôpital associatif gratuit.  Elle souhaite qu’Eric JOUAN se rende en visite auprès d’elle. Nous accédons à sa requête et à l’hôpital, Eric trouve une enfant  brulée à plus de 25 % dans un état grave nécessitant des soins plus appropriés dans une structure spécialisée vers Pointe à Pitre ou Miami.

Il s’en suit des heures de tractations financières entre Air France et les divers hôpitaux pouvant accueillir cet enfant. Finalement l’opération est conclue grâce à la générosité de Madame Mérieux qui a pris personnellement en charge la totalité des frais de transport vers le centre des grands brulés de Pointe à Pitre. Nous la remercions.

Pour la suite du projet à JACMEL nous attendons dans les jours qui viennent l’intervention d’ESF pour la partie électricité et eau potable, la réponse du Docteur DELOUCHES, la réponse de l’ambassade de France et prévoyons une ouverture du dispensaire courant mai 2012.

Claude Lett

Démosthene Widline 9 ans,a donc été gravement brulée dans l’incendie accidentel de sa maison . sur une surface corporelle de 30% environ, au 2eme et 3eme degré, avec brulure circulaire du membre supérieur gauche et brulure de la main gauche..brulure de l’hémiface gauche avec brulure péri orificielle narinaire gauche suite a probable inhalation de fumées.

Grace a la ténacité de Marie Catherine et l’aide financière de Mme Mérieux, nous avons pu organiser son transfert de Port au Prince sur le CHU Guadeloupe ou elle a été prise en charge par le service des grands brulés.

Depuis elle va bien mieux, mange et se déplace ..elle est en attente de greffe pour le bas du dos ( 3eme degré), elle a subi des interventions de débridement de sa circulaire du membre sup et a été opérée de sa main gauche dont l’avenir fonctionnel semblait compromis.

Sa prise en charge financière devrait etre assurée par l’Aide Médicale d’Etat.

J’attends les compte rendus médicaux..Son hospitalisation devait durer au moins 1 mois et demi.

Eric

Après le cyclone Giovanna, la tempête tropicale Irina a traversé ce 26 février 2012 plusieurs régions du nord de Madagascar. Les autorités craignent des inondations dans certains districts et ont maintenu les avis de danger, même si les pluies et les vents sont moins violents que lors du passage de Giovanna il y a deux semaines.

Deux semaines après le passage du cyclone Giovanna, la collecte des données continue. Le bilan de 31 morts et 250 000 sinistrés est encore provisoire.

Selon les derniers chiffres, près de 45 000 maisons ont été totalement détruites, les sinistrés sont logés dans des tentes ou des abris en dur. La majorité d’entre eux se trouve dans la région est, par où le cyclone est arrivé sur l’île, mais certaines localités des hauts-plateaux du centre du pays n’ont pas été épargnées.

La priorité est à la reconstruction des habitations. Les autorités et organisations humanitaires se concentrent aussi sur l’accès aux services de base.

Plus de 75 000 enfants seraient affectés par la destruction de leur école. Des hôpitaux et centres de santé à Brickaville et Vatomandry, dans l’est du pays, doivent être réhabilités alors que le réseau de distribution d’électricité sera encore perturbé durant un mois.

L’impact sur l’économie locale est encore difficile à évaluer, de nombreux foyers ont vu leurs activités perturbées. Pour l’instant, le prix des denrées alimentaires n’a pas augmenté dans les régions touchées, mais l’inondation des cultures fait craindre de mauvaises récoltes pour les mois à venir.

RFI

ANTANANARIVO – Au moins 31 personnes ont été tuées, et près de 250.000 sinistrées, après le passage du cyclone Giovanna qui a touché Madagascar le 14 février, selon un nouveau bilan provisoire des autorités malgaches établi vendredi.

Le cyclone Giovanna, entré le 14 février à 01H00 (le 13 février à 22H00 GMT) par la côte est au niveau de Brickaville, a balayé Madagascar, accompagné de pluies et vents violents, pour finalement ressortir par l’ouest de la Grande Ile, puis la longer au sud sans faire de nouveaux dégâts.

On déplore 31 morts, dont 10 à Brickaville et 9 à Moramanga (115 km à l’est d’Antananarivo), mais aussi en des points très différents de l’île, selon le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), l’organisme coordonnant les informations et les opérations d’urgence.

Ce bilan reste très provisoire puisque seules 169 communes sur les 686 qui auraient été touchées, soit un tiers de l’île, ont fourni des données.

Le BNGRC recensait par ailleurs 245 blessés et 248.737 sinistrés, 44.470 habitations ayant été totalement détruites, dont 30.000 à Vatomandry, au sud de Brickaville.

Au niveau des infrastructures, 23 écoles primaires publiques, une école privée et huit centres de santé ont été complètement détruits, alors 424 autres établissements scolaires et 39 autres établissements sanitaires ont été décoiffés ou inondés.

De nombreux bâtiments administratifs, ponts, routes et installations électriques ont également été endommagés, et le BNGRC continue de travailler avec ses partenaires pour différentes opérations d’urgence, se concentrant ces derniers jours sur les problèmes concernant l’eau potable et la santé.

La puissance de Giovanna a été quasiment équivalente au cyclone Geralda qui, en 1994, avait fait plus de 230 morts.

A Madagascar, la saison cyclonique dure de novembre à février et fait des victimes tous les ans.

AFP le 25/02 :2012

Les équipes d’A.A.I.P et P.H.N sont rentrées de la mission en Roumanie, voici quelques photos en attendant le compte rendu.

AAIP et PHN achemineront du 20 au 27 aout 2011 en ROUMANIE dans la ville de IASI deux véhicules.

Il s’agit d’un fourgon incendie et d’une ambulance qui ont été respectivement cédés par la société COGEMA et le SDIS 26. L’ambulance deviendra le véhicule de transport des malades de l’hôpital, le fourgon pompe complétera le parc matériel des pompiers de la ville.