Chronologie

COMPTE RENDU FORMATIONS

GESTION OPERATIONNELLE ET COMMANDEMENT (GOC 2/3)

&
SECOURS AQUATIQUES (SAV)

DU 30 OCTOBRE AU 6 NOVEMBRE 2016

EQUIPE PEDAGOGIQUE

RELATION ADMINISTRATIVE :

Claude LETT

GESTION OPERATIONNELLE ET COMMANDEMENT :

Jean-Marc CHESNET : Didier BAYON

SECOURS AQUATIQUES :

David MAURIN : Bernard CINI

Départ samedi 30 octobre pour Bernard, Jean-Marc et David avec la Royal Air Maroc

Malgré quelques déboires sur le trajet à cause de la circulation dense et surtout de l’arrivée tardive à l’aéroport pour l’embarquement, les bagages sont enfin enregistrés.

Arrivés à Casablanca, les bagages sont transférés sous notre nez mais nous étions derrière les vitres du terminal et ce que l’on voit sort du réel, une valise tombe sur le tarmac et, c’est une de nos valises. Nous tapions à la vitre blindée et bien sur personne n’entendait, heureusement tout est rentré dans l’ordre quand le chauffeur a remarqué dans son rétro une valise à terre.

Atterrissage à Cotonou à 5h du matin, Lazare est au rendez-vous, puis nous profitons de la journée du dimanche pour faire le tour des infrastructures que nous allons utiliser pour le stage SAV. Ce qui nous permettra de trouver un site sur l’océan plus adapté quelques centaines de mètres plus à l’ouest que la plage d’Obama Beach.

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Départ dimanche 31 octobre pour Claude et Didier avec Air France.

Départ de Lyon à 12h pour une petite escale à Roissy. Redécollage à 13h30 pour Cotonou.

Atterrissage à Cotonou à 21h30, récupération des 6 sacs à 22h30 et bien sûr ce sont les derniers qui arrivent sur le tapis….

L’équipe est là avec Lazare. Nous prenons la direction du GNSP (groupement national des sapeurs- pompiers) pour notre première soirée.

Nous prenons ensuite nos quartiers au G.I.S (groupement d’intervention subaquatique) qui nous héberge pour la semaine. C’est le centre de secours au bord de la lagune de Cotonou. Sa vocation est de défendre principalement le marché de Dantokba (un des plus grands marchés d’Afrique), et aussi de déployer les moyens nautiques (barques, sauveteurs aquatiques) en défense du lac, de la lagune et de l’océan.

Panorama du Groupement d’Intervention Subaquatique.

Marché de Dantokba

Lundi 31 octobre
Pour l’ensemble du groupe lundi matin : 8h

Nous arrivons au GNSP avec notre pick-up Toyota où la garde est à la prise d’armes. Seuls les pompiers du GIS sont prêts et en tenues (short, tee-shirt, maillots de bain).

Lors de la revue du matériel donné les années précédentes nous nous rendrons compte qu’il y a moins de perte et que le matériel est entretenu avec soins (même les shorts ont été floqués par leur soins). Nous leurs présentons alors le matériel qui a été acheté par l’association, 11 lots « palmes masques tubas lycras». Cette nouvelle donation de matériel est présentée aux officiers présents.

La formation SAV peut commencer et c’est en VSAV désarmé que le groupe rejoint la piscine de la ville de Cotonou.

Formation GOC :

Les 31 stagiaires du stage GOC s’installent dans la salle de cours au 1er étage du GNSP.

2 niveaux de grades sont présents dans la salle : les sergents qui passent le BQ1 (grade de sergent/chef) et les sergents/chefs qui passent le BQ2 (grade d’adjudant). Ils sont facilement reconnaissables puisque leurs tenues sont différentes : kaki pour les BQ1 et bleu pour les BQ2. Après les présentations d’usage, le capitaine de la formation ouvre le stage. Nous nous présentons à notre tour, les cours théoriques peuvent commencer. Le lundi se passe sans qu’on puisse déceler si les stagiaires sont attentifs et intéressés par la formation, l’ambiance est assez lourde d’autant plus que la salle n’est pas du tout adaptée à ce type de formation. Heureusement le mardi est un jour férié, ce qui va nous permettre de recentrer la formation GOC sur les attentes des stagiaires.

Mardi 1er novembre :
Nous profitons que le mardi soit férié pour nous permettre de recentrer la formation GOC pour répondre à

l’attente des stagiaires.

Mercredi et jeudi matin

Les 2 journées sont essentiellement axées sur des cas concrets théoriques et pratiques en sous-groupe de 6 stagiaires.

Jeudi après-midi et vendredi matin

Ces 2 demi-journées sont consacrées à la mise en œuvre opérationnelle des différents cas que les stagiaires ont vus les jours précédents. Un questionnaire technique servira pour la validation des stagiaires.

FORMATION GOC

MATIN

APRES MIDI

Lundi 31

Accueil des 31 stagiaires avec une introduction de la formation effectuée par le capitaine chef du service formation de GNSP

Mot de Claude Lett : Président AAIP.
Présentation des 2 formateurs pour la semaine.

Sécurité individuelle et collective MGO : marche générale des opérations

GOC : Rôle du chef d’agrès et rôle du chef de groupe

Travail en sous-groupe sur des cas concrets

Mardi 01

Férié

Férié

Mercredi 02

Réaction de mémoire : 5 questions écrites

Travail en sous-groupe sur des cas concrets

Généralité sur le commandement

Raisonnement tactique et SITAC

Travail en groupe avec thème sur terrain

Jeudi 03

Travail en groupe avec thème sur terrain

Manœuvre sur terrain avec thème pour chef d’agrès

Culture Administrative (CAD) : droits et obligations

Manœuvre sur terrain avec thème pour chef d’agrès

Vendredi 04

Evaluation écrite certificative : 1h
Manœuvre sur terrain avec thème pour chef d’agrès

Colloque de fin de stage Verre de l’amitié

DEROULEMENT DE LA FORMATION SAV :

Plan de Cotonou avec les sites de manœuvres :

Piscine de Cotonou : un bassin de 50m
El Dorado Hôtel : Plage privée d’un hôtel à l’abri des vagues grâce à une jetée Erevan : Plage naturelle de l’océan atlantique avec gros rouleau et courant Lac Nokoué : lac au nord de Cotonou d’une dizaine de kilomètres carrés

Piscine de Cotonou Lundi 31 octobre

Ouverture du stage :
09h30 piscine de Cotonou,

Le stage commence avec l’échauffement pris en charge par le SAV béninois référent sport, il en sera ainsi toute la semaine pour l’échauffement, le retour au calme et les étirements.

Puis c’est la partie aquatique qui commence.

Echauffement dans l’eau et prise de contact du nouveau matériel.
1er test 500 Nage Libre
En 2ème partie, travail en atelier : – séance apnée en statique et dynamique

Puis nouveau test de 500m Nage Libre
Puis relais par équipes et une équipe formateurs. Pour finir waterpolo pendant 30 minutes

Mardi 01 Novembre

– travail sur les prises de dégagement

14h00 piscine Cotonou

Echauffement puis travail en atelier

⁃ 1) Technique de sauvetage
⁃ 2) Palmage
⁃ 3) Travail de vidage du masque

FERIE

Mercredi 02 novembre
Matin
-Echauffement
-Echauffement, palmage, endurance environ 1000 mètres. – 3 ateliers : en appui avec les aides formateurs.

1) sauvetage d’urgence à 15 mètres du bord
2) sauvetage au filin environ 30 m du bord
3) travail apnée sous une plate- forme 4 mètres de fond

-Travail de relais (3 équipes de 4) avec comme objectif la vitesse d’exécution, rapidité d’intervention et un travail d’orientation.

Présence de la télévision Japonaise et de notre président de 2AIP.

Après-midi lac Nokoué

Exercice de sauvetage depuis embarcation. Rappel des règles de sécurité : port du coupe circuit pour le pilote, point mort lors de la récupération de sauveteur et de victime ; port du gilet de sauvetage pour tout le personnel.

La manœuvre sur le lac : dépose de la victime, puis mise en situation, passage rapide et dépose de sauveteur, et retour pour récupérer tout le monde avec l’embarcation une fois que le sauveteur a abordé et sécurisé la victime.

Jeudi 03 Novembre 9h00 plage Erevan

Nouveau site une plage plus à l’est de Obama beach !
Plage qui est plus creusée et des vagues qui sont mieux formées, du coup plus intéressant pour apprendre à les passer. Un peu moins de courant latéral.

1) Travail de passage des vagues (1ère fois pour certains stagiaires). 2) Travail avec le filin

La sécurité est toujours assurée par trois stagiaires près à effectuer un sauvetage filin. Des simulations sont effectuées par l’encadrement dans les vagues pour voir les réactivités des stagiaires.

Vendredi 04 Novembre 8h30 « Plage Erevan »

Même travail que jeudi avec passage de tous les stagiaires en sauveteur de pointe.

EN CONCLUSION SAV :

Nous sommes agréablement surpris du dynamisme créé par AAIP sur le sauvetage aquatique au Benin. Cette formation perdure tout au long des années puisque maintenant la quasi-totalité des futurs stagiaires ont les clés techniques nécessaire en natation au début de stage.
Ce qui nous permet de nous concentrer uniquement sur la pratique du sauvetage aquatique.

De notre côté nous avons comme projet de diversifier les compétences du groupe, cela passera par le recensement de rivière accessible pour la sensibilisation à l’eau vive. La réparation du zodiac du GIS, ou une mutualisation des moyens avec la police de Cotonou qui dispose de 4 semi rigide d’intervention pour développer la compétence en mer avec embarcation.

Tous n’ont pas réussi le stage montrant la difficulté de cette formation malgré un très bon groupe, bon esprit, bonne cohésion, ayant permis de délivrer les diplômes de SAV à dix stagiaires sur treize au départ. Nous avons élevé au rang de formateur trois anciens stagiaires.
L’objectif étant pour ces formateurs de pouvoir former un groupe homogène avec les autres sauveteurs des stages précédents dans un souci de maintien des acquis.

Pendant toute la durée du stage nous avons insisté sur la sécurité collective et l’entretien du matériel à disposition. Nous avons félicité les stagiaires pour leur engagement sans faille durant la semaine : ils ont tous nagé pas moins de 4,5 km.

A noter l’implication des cadres du GNSP qui ont été présents tout au long de la semaine sur tous les sites.

Vendredi après-midi

Colloque en salle de conférence en présence de la totalité des stagiaires GOC et SAV, Commandant en

11

second et des officiers du GNSP. La promotion SAV 2016 se nomme Félix Dansou*.

Après les discours des différents acteurs, une multitude de photos sont faites dans la cour avant le pot de l’amitié

Rencontre avec le commandant CARA responsable sécurité civile à l’ambassade française de Cotonou. Nous lui faisons un point de notre activité depuis 2010 avec les différentes formations, tel que le secours routier, le sauvetage aquatique et la gestion de commandement.

Nous avons formé une trentaine de sauveteurs aquatiques. Certains ont participé à une opération de secours sur la lagune en 2016 où ils ont sauvé plus de 35 personnes dont de nombreux enfants et femmes d’un bateau trop chargé qui coulait.

Rencontre avec le LIEUTENANT-COLONEL Gildas Tikpatimah N’DAH-SEKOUl Chef du GNSP en présence du commandant CARA pour faire un point technique sur les besoins à venir du GNSP. Après viennent les remerciements du colonel sur la qualité des formateurs dans les différents thèmes depuis 2011.

Nous lui faisons part que nous venons d’apprendre que le GNSP était en négociation avec les responsables du port autonome pour signer une convention de partenariat en vue de former les pompiers du port. La veille nous avons été contacté par un responsable du port pour assurer les mêmes formations et particulièrement le Secours aquatique.

Nous pensons que maintenant le GNSP a la capacité d’assurer les formations du personnel du port autonome, nous ne répondrons pas à la demande formulée par les autorités du port.
Dans le domaine du SAV, nous serons partenaires pour mettre en place cette formation au sein du port autonome avec deux ou trois moniteurs d’AAIP et trois formateurs du GNSP.

Un stage PLG 0 « Plongeur premier niveau » est prévu dans le premier trimestre 2017, celui-ci serait financé par des donateurs privés Béninois.

Le GIS peut être considéré comme un centre de référence pour les sauveteurs aquatiques, avec ses 5 formateurs, qui nous ont prouvé leurs engagements lors de cette formation.
Nous devons continuer à renforcer la capacité de travail uniquement des formateurs par un accompagnement ponctuel lors d’une session SAV organisée par eux. Dans les nouvelles compétences des SAV nous proposons une formation en eau vive, le recensement des rivières sera effectué en 2017 par Lazare et Thomas chef de compagnie du GIS.

Dans le domaine du GOC, nous pensons que cette formation a bien été perçu par les stagiaires, il manque un niveau qui n’est pas en place encore au GNSP le GOC 3, équivalent chez nous du Chef de Groupe. Ce maillon est le lien entre les chefs de gardes et les cadres supérieurs lors d’une intervention. « Les officiers chefs de groupe assurent le commandement lors d’interventions qui ne nécessitent pas la présence d’un officier supérieur ».

Les officiers du GNSP possèdent le GOC4 équivalent chef de colonne, Il manque ce lien qui nous paraît important, mais je suis conscient que nous avons toujours cette vision française de la protection civile.

À partir de relations que nous avons en France, proches du président de la république du Bénin Monsieur TALON, nous avons envisagé une rencontre avec celui-ci pendant notre séjour à Cotonou. Des événements graves qui ont secoués la vie politique locale pendant une semaine nous ont empêché de mener à bout cette rencontre. Il est évident pour nous que nous reconduirons cette demande lors de notre prochain séjour au Bénin.

En attendant les futures demandes émanant du chef du GNSP pour poursuivre notre action de formation, nous devons continuer la recherche de fonds pour organiser nos déplacements au Bénin.

*Félix Dansou Ancien ministre du gouvernement Béninois est le père de benoit membre de notre association.
Monsieur Dansou est à l’origine de notre partenariat avec le Groupement National des Sapeurs Pompiers du Benin et de notre rencontre avec le général Amoussou. Celui-ci nous a quitté en 2015.

Cette opération est le fruit du travail d’un collectif d’associations AAIP PICA PHN PMH

L’ouragan Matthew, le plus violent à frapper les Caraïbes depuis près de dix ans, laisse derrière lui Haïti dévasté, particulièrement la région de Grand’Anse, qui était considérée comme fournissant la majeure partie alimentaire du pays. Les autorités haïtiennes craignent en plus d’une recrudescence de l’épidémie de choléra, une vaste famine. Les équipes d’AAIP et de nos partenaires déploient l’aide d’urgence à la population, mais les conditions sont difficiles et des fonds supplémentaires sont nécessaires.

Notre action se présente avec deux axes de travail :

  •  La santé ; sur site choisi, mise en place d’un partenariat avec les ONG comme Médecin du Monde. Nous développons une structure médicale mobile dans l’ensemble de la région de Jérémie, Dame Marie, Jérémie, les Abricots. À ce jour encore plusieurs centaines de personnes n’ont toujours pas accès aux soins. Nos équipes découvrent chaque jour des blessés et particulièrement des enfants dont leur avenir est incertain.
  •  L’accès à l’eau potable par la gestion de deux unités de potabilisation avec un roulement permettant de faire un peu de stock dans les villages isolés. Ces unités seront laissées sur place après notre retour. Une journée sera consacrée au choix et à la formation d’une équipe de gestion haïtienne.

 

 

 

 

 

 

 

 

MISSION FORMATION A TEKIRDAG – TURQUIE

Chef de mission : Philippe RAVE (2AIP) Adjoint : Raphaël VAUDORNE (PMH)

Mélanie SOCHON (PMH) Emmanuel COUILLARD (PMH)

Pour bien commencer, départ de Saint-Etienne avec une heure de retard sur l’horaire prévu !

Nous arrivons sur le sol turc dans une situation politique et sécuritaire tendue, car il vient juste de se produire un attentat à Ankara. Bien que ce ne soit pas proche de notre destination, nous devons faire en sorte d’éviter les grands rassemblements, et les lieux publics à forte concentration de population.

De leur côté, les membres de Pompier Missions Humanitaires se retrouvent bloqués à Orly suite à un colis suspect, et perdent également une heure !

Au final, nous nous retrouvons au contrôle des passeports de l’aéroport d’Istanbul Gokcen. Nous récupérons nos bagages, faisons connaissance avec notre traducteur Halil, notre « guide » Ferdi TÜRKER (pompier de Tekirdag), et notre « pilote » Fedai DURUK, il est environ 21h en local, et nous apprenons qu’il y a pour environ 2,5 à 3 heures de route pour rejoindre Tekirdag !

Après un long trajet, nous arrivons à Tekirdag, mangeons un plat du cru dans un petit restaurant à l’entrée de la ville et arrivons enfin à notre hôtel dans lequel nous nous languissons de nous reposer

 

Samedi 10 octobre 2015

PH. RAVE 1

Mission du 10 au 17 octobre 2015

MISSION FORMATION A TEKIRDAG – TURQUIE

Dimanche 11 octobre 2015

Une bonne nuit de repos, et nous nous rendons dans la caserne du centre-ville, faisons connaissance avec le chef du centre de secours de la ville Cengiz ÇELIK, et le directeur des secours de la région de Tekirdag Emin PEHLIVAN, nous établissons un programme pour la semaine, et nous nous dirigeons sur la ville de Çorlu, caserne dans laquelle nous ferons nos formations. Nous visitons les locaux, on nous demande ce dont nous aurons besoin, on nous dit que les pompiers seront 40, et nous décidons que nous travaillerons en deux groupes, un en SR, l’autre en incendie, en se partageant le traducteur! Dans les échanges, nous comprenons que les chefs de centres sont surtout intéressés par la sécurité sur interventions incendie et secours routier. Ils ont beaucoup d’accidents en intervention et souhaiteraient réduire le nombre de ces accidents. Puis nous retournons sur Tekirdag, pour regagner notre hôtel.

Lundi 12 octobre 2015

Vu qu’il y a environ 30 minutes de route pour aller à Çorlu, que la formation, est sensée commencer à 10h, nous avons donné rendez-vous à notre pilote à 9h15. Mais il faut passer par la caserne de Tekirdag, récupérer Ferdi, puis nous partons pour arriver à Çorlu vers 10h15!!! Le temps que tout ce mette en place, nous commençons chacun avec notre groupe, pour qu’il nous montre la façon dont ils travaillent. Nous constatons que le passage de l’équipe précédente a porté ses fruits, ils ont retenus une bonne partie des enseignements qui leur ont été donnés, même si ils n’utilisent pas toutes les techniques!

Nous nous rendons vite compte que c’est difficilement gérable car, avec un seul traducteur, il doit aller d’un atelier à l’autre, et, pendant qu’il traduit pour l’autre groupe, nous galérons à essayer d’expliquer les calages de véhicule, mais la barrière de la langue est très handicapante pour nous! Nous comprenons que le balisage, en Turquie, il est quasi inexistant, et n’est pas effectué par les pompiers, mais par la police ou gendarmerie, et ils ne se prennent pas la tête, ils coupent carrément la route ! Nous nous débrouillons comme nous pouvons, et nous nous arrangeons avec les chefs de centres, pour diviser le groupe en deux, le premier qui suivra la formation mardi et mercredi, et l’autre jeudi et vendredi.

Beaucoup de questions sur nos interventions et la sécurité, les pompiers sont demandeurs de protection sur intervention.

PH. RAVE 2

Mission du 10 au 17 octobre 2015

MISSION FORMATION A TEKIRDAG – TURQUIE

mardi 13 octobre 2015

Secours routier groupe 1
Départ un peu plus tôt, pour commencer plus tôt!

Au final, à notre arrivée, un départ pour feu d’appartement, on nous propose de suivre les véhicules pour voir leur intervention. Ce n’était qu’un feu de casserole oubliée sur le feu, et nous avons pu voir que le placement de leurs véhicules n’était pas idéal, car il ne laisse pas de place au moyen aérien.

De retour d’intervention, nous attaquons par une séance en salle sur la partie secours routier, avec un diaporama sur les différents calages et les bases de découpes.

Ensuite nous passons à la pratique, une seule voiture à notre disposition, alors avec Mélanie, on décide de l’exploiter au maximum!

On débute par les différents calages vus en salle, voiture sur roues et voiture sur le côté, puis nous commençons à leur faire découper la voiture, en débutant par le retraits du pare-brise et de la lunette arrière, puis ouverture de porte, pavillon, et relevage de tableau de bord. Ils ne sont en pleine découverte, puisqu’ils connaissent les techniques, mais apprécient nos recommandations quant à la sécurité lors de la découpe.

Pendant notre manœuvre de secours routier, Raphaël et Emmanuel sont allés voir pour un site de manœuvre pour l’incendie pour le lendemain.

mercredi 14 octobre 2015

Incendie groupe 1

Ce matin, nous sommes reçus par le directeur de la caserne de Çorlu, après un entretien enrichissant sur l’avenir des pompiers de Çorlu, la volonté de changer l’image des pompiers et leurs formations.

Nous nous mettons au travail, et ce sont Raphaël et Emmanuel qui entament la formation INC, en commençant par parler des risques de flash over et EGE, pour embrayer sur la sécurité en intervention sur ce type de risques (Test de la porte, passage de porte, TOOTEM,…)

Après avoir cherché sur quel porte de la caserne ils pouvaient faire les exercices, les pompiers nous suggèrent d’utiliser un portique avec une barre de traction pour simuler une porte, puis il y en qui disent qu’il y a de veilles portes stockées, et donc ils en apportent une, la cale tant bien que mal contre le portique, et voilà une porte parfaite pour exercice.

Après quelques démonstrations, passages de pompiers, et le repas, nous nous transportons en direction d’un immeuble en construction pour y effectuer des manœuvres en conditions réelles.

PH. RAVE 3

Mission du 10 au 17 octobre 2015

MISSION FORMATION A TEKIRDAG – TURQUIE

Le thème principal étant un feu au deuxième étage, sans accès direct. Les pompiers arrivent placent leur moyen aérien, le fourgon se place derrière, tout le monde se précipite, jusqu’au point d’en oublier les stabilisateurs!!! Heureusement, ils s’en aperçoivent et corrigent leur erreur. Le reste de la manœuvre se passe relativement, même si nous sommes surpris de voir qu’il n’y a qu’un pompier avec un ARICO§ nous apprenons de suite que pour exercice, ils n’utilisent qu’un seul ARICO, avec un seul masque, pour ne pas désarmer les véhicules, car ils n’ont pas de réserve!

Cette première manœuvre terminée, elle ne convient pas au chef Cengiz ÇELIK, qui après avoir recadré ses équipes, nous demande de recommencer cet exercice, et cette fois, c’était beaucoup plus fluide dans les gestes et la technique.

Raphaël et Emmanuel décident de leur demander d’établir une lance au deuxième étage, en passant par le premier étage, et sans moyen aérien, à l’aide d’une échelle à deux plans. Ça commence par un petit souci avec l’échelle, mal gréée, puis leur technique d’établissement des tuyaux le long de l’échelle n’est pas « top ». Raphaël décide que nous montrions la technique que nous employons, ce à quoi nous nous employons avec Mélanie!

Ces manœuvres terminées, ce premier groupe est satisfait et heureux d’avoir eu nos conseils et vu des techniques nouvelles.

Sur le chemin du retour, nous tombons sur la fin d’un accident de camion, et là, on comprend, qu’il n’y a pas de balisage, donc pas de passage sur une voie, pas de pompiers sur les lieux, mais beaucoup de policiers.

Jeudi 15 octobre 2015

Nous reprenons avec le deuxième groupe, le matin, en salle, nous faisons un rappel et une découverte des techniques de calage et de désincarcération. Ensuite Emmanuel présente quelques vidéos d’explosions de fumée, de blèves, et la vidéo sur l’accident dû au gaz à Lyon. Tout le monde a été très intéressé.

L’après-midi, comme pour le premier groupe, nous optimisons la voiture d’outre temps qu’on nous a trouvé, et commençons par du calage véhicule sur roues, calage véhicule sur le côté, puis profitons que la voiture soit sur le côté pour faire un « portefeuille », remettons la voiture sur ses roues pour enchaîner sur les ouvertures de portes, le pavillon, et le tableau de bord! Grosse journée encore aujourd’hui, surtout que pour nous, elle n’est pas finie, car nous devons présenter nos modes de fonctionnement de nos CTA avec nos différentes plateformes (Systel et Artémis). Les opérateurs et chefs étaient conquis par nos démonstrations, même si nos fonctionnements de secours entre système français et système turc n’est pas du tout le même, il y a matière à travailler sur la gestion du personnel et des véhicules, et ils sont très intéressés par ce type de système d’alerte et de gestion.

PH. RAVE 4

Mission du 10 au 17 octobre 2015

MISSION FORMATION A TEKIRDAG – TURQUIE

Vendredi 16 octobre 2015

Dernier jour avec les pompiers du secteur de Tekirdag!

Formation incendie par Raphaël et Emmanuel, diffusion de vidéos sur les dangers du backdraft et flashover, quelques photos de secours routiers, et nous allons en extérieur travailler les techniques de passage de porte, de traitement du risque backdraft et la sécurité.

Après le repas, nous nous rendons sur le site de manœuvre, pour y effectuer les mêmes exercices qu’avec l’autre équipe. Les erreurs sont moindres, mais pour le deuxième thème, l’accès en étage avec l’échelle à coulisse, le problème reste le même, ils montent tout par l’échelle!

Nous leur expliquons la manip, et comprennent très bien le temps gagné à faire de la sorte.

A plusieurs reprises dans la journée, on est venu me faire la demande de noter, ou d’apprécier ou déprécier certains pompiers. J’ai catégoriquement refusé, car ce n’est pas notre rôle, de plus, lors des diverses manœuvres ou exercices, tout le monde n’a pas travaillé à l’identique faute de temps, ni fait les mêmes choses.

Retour au centre de secours, où après quelques photos de groupe, on nous presse un peu car nous sommes attendus le soir à diner pour 18h30.

Repas en compagnie de l’adjoint au maire de Tekirdag, du directeur des secours, Amin PEHLIVAN, et du chef de centre Cengiz ÇELIK.

L’occasion pour nous de dire combien nous avons apprécié l’accueil et la gentillesse de tous, que les pompiers de la région de Tekirdag sont motivés, et qu’ils sont efficaces avec leurs moyens.

PH. RAVE 5

Mission du 10 au 17 octobre 2015

MISSION FORMATION A TEKIRDAG – TURQUIE

Nous parlons du système français, qui intéresse énormément l’adjoint au maire et Emin PEHLIVAN, et ils voudraient mettre en place ce type de fonctionnement, avec des volontaires.

Nous leur glissons également, qu’il serait très bien pour eux, d’avoir des formateurs en incendie et autres, pour qu’ils se forment eux-mêmes, sachant que quelques « chefs » connaissent très bien nos techniques, et leur position seraient un plus dans l’enseignement de nos méthodes.

Emin PEHLOVAN nous glisse également, qu’il enverrait bien le Chef Cengiz CELIK en France, voir comment nous fonctionnons. Je lui ai dit qu’il n’y avait pas de souci, que nous serions enchantés de l’accueillir, aussi bien en Drôme, que dans le Calvados!

CONCLUSION

Cette mission de formation fut très enrichissante, autant pour les pompier de la région de Tekirdag que pour nous.

Nous avons bien saisi leur volonté de travailler « à la française », et qu’ils sont conscient que certaines de leurs méthodes sont dangereuses.

Ils sont également partants pour essayer d’intégrer des pompiers volontaires, de travailler avec un système d’alerte et de gestion des appels et des départs plus performants, et de former des formateurs pour à terme, pourquoi pas, créer une école de formation!

Au final, on a certainement encore pas mal de projets à construire dans cette région, donc d’autres missions à prévoir!

PH. RAVE 6

Mission du 10 au 17 octobre 2015

Mobilisation d’AAIP

Le Népal a été frappé, samedi 25 avril à 11 h 56 (heure locale, 8 h 11 à Paris), par un très puissant tremblement de terre de magnitude 7,8 le plus dévastateur depuis près d’un siècle pour ce petit pays situé au pied de l’Himalaya. L’épicentre se situait à 80 kilomètres au nord-ouest de la capitale, Katmandou Une équipe de 3 personnes quitte la France Lundi pour le Népal. Cette équipe légère se compose d’un chef de mission (didier Bayon), un médecin (pierre Fouillant) et d’une infirmiere (charlene Tomasi). Une équipe plus importante partira en fin de semaine, cette équipe sera composée de médecins, infirmiers et de secouristes. Nous serons attendus à l aéroport par une association locale, cette association humanitaire « partage et soins » a été créée par Véronique CHENAT, infirmière Saulces sur Rhône.

Aides Actions Internationales Pompiers mobilise tout son réseau de partenaires en France et au Népal pour apporter la solidarité aux victimes du séisme meurtrier qui vient de ravager le Népal.

Les partenaires sollicités ont une grande expérience de l’intervention d’urgence.

Dans un premier temps, les aides se sont concentrés sur les soins aux victimes et à distributions d’eau.

Mananjary est une commune de Madagascar, elle se situe en bordure de l’océan Indien. Depuis plusieurs années l’association RAZANAMANGA œuvre avec la communauté urbaine de cette région dans différents domaines. Aujourd’hui un camion incendie 4×4 offert par notre association navigue dans un porte conteneurs vers Madagascar.

Nous prévoyons le départ de deux personnes en début d’année 2015 pour effectuer une formation.

Cette nouvelle mission visera à former les pompiers de cette commune pour utiliser ce véhicule et maîtriser de nouvelles techniques de lutte incendie et de sauvetage.

Après un périple de 1000 km sur les routes qui bordent l’océan indien, le camion 4×4 offert à la commune de Mananjary, est arrivé dans sa nouvelle caserne. Il est le premier maillon du projet « réseau alerte » pour la population lors d’inondations et de passages de cyclones dans cette région.

 

Du 4 au 11 mai nous avons organisé en collaboration avec le GNSP (groupement national des sapeurs pompiers) du Bénin un stage TOP SR pour 16 pompiers du GNSP.

URGENCE:

Bonjour,
suite au passage du typhon en Asie du sud est vendredi dernier occasionnant d’importants dégâts matériels et de nombreuses victimes, la cellule de crise de AAIP a décidé , après contact avec l ambassade des Philippines à Paris, d’engager une équipe d’urgence composé d’un médecin, 3 infirmiers et de 6 secouristes.
Nous aurons également un drone à disposition pour survoler et recueillir un maximum d’informations afin de mener à bien les premières investigations.

Message du jeudi 21 novembre de Jérome:

Nous sommes arrivés à Cebu. Il faut compter une heure et quart de vol depuis Manille.

Meilleur prix chez Philippines Airlines. Un billet vaut 4300 php

Les prix peuvent être différents en fonction de l’heure du vol. Il y a environ 10 vols par jour.

Il ne faut plus compter sur l’armée pour être acheminé, ce n’est plus une priorité les vols commerciaux ont repris.  L’aéroport de Tacloban est rouvert.

Nous avons eu des  difficultés pour faire passer tout notre matériel car ils font payer la surcharge bagage. Une partie de notre équipement est venu par cargo, Virlanie nous fait avoir la gratuité pour 270KG.

Dominique doit également voir pour notre retour CEBU MANILLE avec la gratuité si nous ne sommes pas trop chargés.

Je prévois le vol retour Mercredi au cas ou, pour etre sur d’etre a l’embarquement

Le jeudi.

A Cebu nous avons rencontré Sophie, Kelmut et JC qui ont fondé l’association « Save Malapascoua », et nous demande de l’aide. J’ai décidé d’envoyer en reco avec l’équivalent de 3 caisses tulipes 7 membres de l’équipe : les médecins, les infirmiers et deux pompiers.

Moi je reste à Cebu avec Jean Marc et Benjamin pour récupérer les 7 colis qui nous manque.

Apres 7h de bateaux ils sont arrivés sur l’ile j attendes leurs diagnostiques pour les rejoindre avec le reste du matos.

J’ai eu contact avec électricien sans frontière ils sont aussi en phase d’évaluation, et ne récente pas de besoins particuliers car il n’y a pas de camps de refugiés. Ils ne veulent pas laisser de matériel au Mairie car ils craignent la revente au marché noir.

Nous partons demain rejoindre l’équipe a Malapascoua. Nous prendrons la route pour rejoindre Mayas au Nord à environ 4h. Puis au port nous traverserons en bateau environ 1h de trajet pour arriver.

Relèves

La première partie de l’équipe de relève (AAIP, PHN, PICA) à quittée Paris ce matin pour les philippin avec Singapour Airlines.

  • Natacha Caro
  • Christophe LE MEIL
  • Jean Pierre EUDET
  • Patrick ETIENNE
  • Guillaume COUE

La deuxième partie quitte la France le 28

  • Yannis zeidler
  • Guillaume Anglada
  • Emmanuel Barde
  • Tiphaine Coupel  Infirmière
  • Nadia Georges Médecin

Typhon Haiyan

Le typhon Haiyan (code international : 1330, code JTWC : 31W, typhon Yolanda aux Philippines) est le 35e cyclone tropical de la saison cyclonique 2013 dans le nord-ouest de l’océan Pacifique et le douzième à avoir atteint le seuil de typhon. Le nom Haiyan (海燕) provient de la liste fournie à l’OMM par les pays riverains de la côte du Pacifique, dans ce cas la République populaire de Chine, et signifie « pétrel ». Ce super typhon, équivalent à un ouragan de catégorie 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson, a donné des vents soutenus estimés de 230 km/h sur 10 minutes et de 315 km/h (170 nœuds) sur une minute. Il est considéré comme le typhon le plus intense de la saison dans cette région du globe et l’un des plus violents jamais enregistrés.

Formé sous la forme d’une tempête tropicale à l’ouest des Îles Marshall et classé typhon lors de son passage au-dessus des États fédérés de Micronésie, il se dirige ensuite vers l’ouest-nord-ouest ; sa trajectoire le fait passer au-dessus des Palaos, des Philippines, du Viêt Nam, du Laos et du sud de la Chine. Le bilan provisoire au 15 novembre 2013 fait état de plus de 4 000 morts recensés par le gouvernement Philippin, et de dizaines de milliers de personnes souffrant de la faim, devant boire de l’eau non potable et sans abri. Ce bilan est encore évolutif, les recensements étant difficiles du fait des énormes problèmes de communication subsistants. Le 22 novembre, le chiffre des victimes est porté à 5 200 et 1 611 disparus ; le 30 novembre, le Conseil national pour la réduction et la gestion des catastrophes naturelles (NDRRMC) annonce 5 632 morts et 1 759 disparus. Le 14 janvier, les chiffres sont portés à 6 201 morts, 28 626 blessés et 1 785 disparus.

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